Salles : balade nature rive droite de la Leyre
Détail de l'itinéraire
Description
Salles : balade nature rive droite de la Leyre
Distance :5,6 km
Votre itinéraire
Étape 1 : Office de tourisme du Val de l'Eyre
Départ de l'Office de tourisme, zone de stationnement et point de rassemblement.
Étape 2 : Les Faluns, mur archéologique
Les Faluns, mur archéologique
Dès la fin du XIXe siècle, à Salles, paléontologues et géologues analysaient et dataient les nombreux restes d’organismes marins, très bien conservés dans la roche. Ils nommèrent d’ailleurs Sallomacien cette période du Miocène à l’ère Tertiaire (12 millions d’années). Savants et particuliers, durant quelques décennies, fouillèrent, mirent à jour de très riches collections de fossiles. Sur la rive droite de la Leyre, remarquez l’abrupt de pierre de plusieurs mètres de haut, les longues stries dans la roche, la paroi entrecoupée de sortes de puits verticaux. En s’approchant, vous pourrez observer les empreintes de mollusques. Ces sédiments, appelés faluns, sont des concrétisations de sable et de coquillages formés à l’ère tertiaire. En effet, le golfe de Gascogne, plus large, s’échancrait du Poitou jusqu’au fond de la Chalosse et de l’Armagnac. Ces amoncellements de dépôts calcaires, en strates successives, vont être façonnés par les marées et les courants, avant que, peu à peu, la mer ne se retire. Les sables ont recouvert ces amas coquilliers mais ils affleurent à Salles où ils vont être utilisés pour le bâti local. Là ont été découvertes de nombreuses dents de Mégalodons, requins géants pouvant mesurer 18m.
Étape 3 : L'Eyre
Le fleuve, la Leyre
Véritable lien entre la forêt de Gascogne et la mer, la Leyre se prélasse sur 135 km. Sous son aspect uniforme, la Leyre est en fait multiple. La Petite Leyre, calme, à l’eau claire et la Grande Leyre, impétueuse, à l’eau foncée, se rejoignent à Moustey pour donner naissance à l’Eyre, plus large, qui se ramifie en un généreux delta au contact du Bassin d’Arcachon. Jusqu’à l’arrivée des premières lignes de chemin de fer, le bois issu des forêts était transporté par flottage sur la Leyre et c’était impressionnant de voir le râtelier manœuvrer de sa perche avec une étonnante adresse ce train de bois long de près de 100 mètres.
Étape 4 : Le château de Salles
Le château de Salles
Ce château, que quelques écrivains ont confondu avec le Castéra, est distant de ce dernier d’environ 2 km, et s’élève sur la rive droite de la Leyre.
Arnaud de Pontac, au XVIIème siècle fait construire sur les bords de la Leyre le château en remplacement du Castéra. L’élégante chartreuse, construite avec les pierres de la carrière proche présente un corps central de 3 travées, d’un escalier monumental et d’importantes caves.
Après 1563, Jean de Pontac seigneur de Salles, de Belin et Béliet, abandonne le vieux castéra ruiné et dont la trace ne subsiste que dans le nom donné à une rue de la commune. Il fait construire un autre château sur le bord de la Leyre. Le château est ensuite occupé par les seigneurs de Monferrand en 1760, de Pichard en 1780 et par le comte de Puységur vers 1800.
A la veille de la Révolution, le seigneur de la paroisse était Nicolas Pierre de Pichard, né en 1734, issu d’une famille de parlementaires bordelais. Il devient lui-même parlementaire et avocat général avant d’être président à mortier du parlement de Bordeaux en 1760.
Étape 5 : La biodiversité de la Vallée de la Leyre
Forêt galerie
Jusque dans les années 1960, la Leyre est largement bordée de prairies. Délaissées pour une agriculture plus moderne, celles-ci ont évolué en une forêt de feuillus, dite forêt galerie. Ce tunnel végétal forme une forêt de transition entre la rivière d’un côté et la forêt cultivée de pins maritimes ou les zones agricoles de l’autre. Étroite en amont du fait de l’encaissement de la rivière, elle s’élargit jusqu’à un kilomètre dans la partie moyenne de la vallée.
Partie prenante de la vie de la rivière, la forêt amortie les crues et limite le transport des matières en suspension. Elle participe au maintien des berges du cours d’eau grâce au système racinaire de sa végétation.
Espèces végétales
Cette forêt est constituée principalement de chênes, aulnes, saules, etc. Son microclimat frais et sa luminosité douce favorisent l’apparition d’une flore riche et souvent originale composée de nénuphars, de renoncules aquatiques, ou d’espèces plus rares comme l’osmonde royale ou le drosera à feuilles rondes.
Espèces animales
Depuis son apparition, cette forêt de feuillus est également devenue un habitat pour de nombreuses espèces, dont certaines sont en voie de disparition, comme la loutre d’Europe, le vison d’Europe, la cistude, la genette ou encore les chauves-souris, qui trouvent une nourriture variée et un couloir pour se déplacer.
Au milieu de la rivière, l’eau est claire et peu profonde et le sable prédomine. C’est ici que séjourne le flet, discret par son mimétisme, et que naissent les larves de lamproies. Sur les bords, là où les eaux sont plus vaseuses, s’implantent des herbiers aquatiques et s’entrelacent des branches d’arbres, cachettes idéales pour de nombreuses espèces de poissons, telles que les brochets, les goujons, les vandoises, les vairons ou encore les anguilles.
Étape 6 : Quartier du Béguey
Ancien quartier de Salles qui longe la rive droite de la Leyre.
Office de tourisme du Val de l'Eyre
Les Faluns, mur archéologique
La Leyre, magnifique rivière calme, ombragée et sauvage qui coule sur des eaux claires et ambrées
Le château de Salles
La biodiversité de la Vallée de la Leyre
Ancien quartier de Salles qui longe la rive droite de la Leyre.
Trois sans nom, Sébastien Vonier, Salles 2014
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